29.7.11

Un long détour avant de prendre la route... - 23 juin




Mes pilules miracles ont eu raison de la migraine et des nausées. Le cauchemar de la veille semble oublié. Après un breakfast géant avalé à deux pas du motel, nous prenons la route toujours sous la pluie, direction Chautauqua Institution, Etat de New York, là où des amis restaurateurs nous attendent, à l’opposé de la route 66.
Sincèrement, je n’étais pas franchement pour ce détour mais mon mari a insisté : " On est pas loin de chez eux, trois heures de route, pas plus." Mon mari est optimiste de nature. En réalité, ce détour, question distance, c'est grosso modo comme si votre avion avait atterri à Nice et que vous décidiez d'aller rendre visites à des amis à Paris.




Il faudra au moins dix heures pour parcourir la distance Chicago-Chautauqua et traverser trois Etats, avec un décalage horaire d’une heure. Mais Pierre, accaparé par son nouveau travail d'antiquaire, n’a pas pris le temps de regarder précisément ce trajet. Je lui fais remarquer que si nous avions su qu'il y avait une telle distance, nous aurions atterri plus près de chez nos amis Jonathan et Saskia, à Buffalo, ce qu'il concède. Bercé par le ronron des essuie-glaces, Pierre s'engage sur l'autoroute en suivant la direction de Detroit, ce qui occasionne un détour d’une centaine de miles (150 km). Ne pas avoir pris de GPS - franchement stupide de notre part! Pierre ayant vécu aux USA et souvent conduit sur les routes US m'avait convaincue de l'inutilité de cet accessoire. Seulement, un tel périple dictait la prudence.
Heureusement, je sais lire une carte routière américaine (et aussi les replier).




Nous faisons plusieurs étapes sur la route, trouvant quelques rayons de soleil entre deux averses. Nous déjeunons chez Burger King - Annette est ravie, le fiston aussi. En face, l’enseigne imposante d’un Mac Do. 
Nous nous arrêtons dans un Days Inn vers 20 heures où la piscine est trop froide pour se baigner. Gaston se jette dans le jacuzzi avec ses brassards Spiderman; bercé par le glouglou des bulles, mon mari s’endort. Cette capacité qu'on certaines personnes à piquer un roupillon n'importe où et en quelques secondes m'épate. 



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