19.7.11

Halte à Springfield - 3 juillet





Nous décidons de rester une nuit de plus au Route 66 Hotel dont la déco est si réjouissante. Nous  voulons aussi visiter les environs et profiter de la piscine. Tant pis si nous avons l’impression de ne pas avancer sur la route mais les enfants ont beaucoup de mal à suivre le rythme. 

Mauvaise nouvelle du jour : il faut refaire la lessive. Hier soir, Pierre a mis à laver le linge à la laverie de l’hôtel. Le hic, un tube de baume à lèvres à l’huile de coco était resté dans la poche d’un jean d’Annette. Le passage au sèche-linge a été fatal. Pierre fulmine. L’ambiance est exécrable. Gaston, lui, a perdu sa sucette. Impossible de remettre la main dessus depuis hier soir. Sans doute l’a-t-il cachée dans un endroit où il ne nous viendrait pas à l’idée de chercher. En ce moment, c’est le jeu favori de notre fils : cacher des objets (bijoux, téléphone, clé de voiture) sous les lits, derrière des placards. Très pratique quand on change d’hôtel tous les jours. Il faut faire un sacré inventaire avant de quitter une chambre !
Pour la sucette, tant mieux : c’est sans doute sa façon à lui d’essayer d’arrêter (en septembre, il rentre en moyenne section de maternelle, tout de même). Il va avoir 4 ans dans quelques jours, il serait temps. D’autant qu’il n’existe pas de patchs anti-sucette. Il faut une sacrée volonté pour arrêter de sucer un objet aussi rassurant dans son sommeil.


Hier soir, nous avons diné au Smokey Bones Bar & Fire Grill. Bon accueil, carte variée, viande savoureuse, service sympa, on ne retrouvera pas ça de sitôt. J'ai noyé des glaçons dans la Margarita géante que l’on m’a servie. Mais le souvenir de ce bon repas est loin. Une autre mauvaise nouvelle gâche cette journée : à Paris, la chaudière de notre maison est en panne. Virginie, une amie qui garde la maison (et le chien) en notre absence n’a plus d’eau chaude. En France, c’est dimanche soir, je suis à des milliers de kilomètres et parfaitement démunie pour résoudre ce problème. Pourquoi faut-il toujours qu’une chaudière tombe en panne un dimanche soir ?

Pour couronner le tout, les enfants ne cessent de se disputer depuis ce matin. Faisant les valises, je jure à haute voix de ne plus jamais partir en vacances en famille.


Nous nous consolons en avalant un monstrueux breakfast chez Denny’s. Puis, moment de détente à la piscine de l’hôtel. Dans le fond du bassin, un immense écusson de la route 66 se déforme sous les vaguelettes. Avec ses brassards, Gaston nage de plus en plus vite, allant d’un point à l’autre du bassin, agitant ses jambes et ses bras comme un petit chien.


Visite du New Lincoln Park. Ce village reconstitué est un havre de paix en pleine forêt.  Nous voilà à l’époque des pionniers. Moucherons et moustiques accompagnent nos pas. Il fait une chaleur extrême (109 ° F). Comment les pionniers faisaient-ils pour supporter un tel climat, chaud et humide l’été, et quasi polaire l’hiver ? L’intérieur des maisons en bois que nous visitons dégage une chaleur humide et il y fait très sombre.  Avant de partir, nous dévalisons le petit musée. Nous achetons même des sucres d’orges qui finiront à la poubelle dans quelques jours - ne résistants pas à la chaleur.





















Sur le chemin du retour, nous achetons dans un Walgreen’s une petite glacière. Hier soir, en arrivant à l’hôtel, j’ai du jeter presque tous les médicaments. Dans le coffre, la chaleur était montée à plus de 40°. Les sirops n’ont pas résistés. Les M & M’s d’Annette ont totalement fondu.

Nous terminons la journée en faisant semblant de chercher partout la sucette de Gaston dans la chambre. Finalement, Pierre met la main dessus (elle était cachée dans une poche de son sac à dos). Nous décidons de ne rien dire au petit propriétaire qui aujourd’hui c’est très bien passé de sa sucette. Voilà peut-être un point positif du voyage. Good.




1 commentaire:

  1. Anonyme8:03 AM

    Alléluia les amis!!! Chaudière réparée...enfin de l'eau chaude...bises à vous 4!

    Virginia

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