Premières images prises à l'aéroport de Chicago.
Après le passage des douanes américaines (interminable, Gaston dormait contre l'épaule de son papa), il faut encore attendre une bonne heure au bureau du loueur de voitures DOLLAR avant de monter dans notre belle américaine: une Mercury Grand Marquis de couleur bleu ciel et sièges en cuir beige dont l'intérieur dégage une odeur de renfermé et de plastique chaud. Les choses iront mieux lorsque je serais capable de régler la ventilation.
Déclenchée par le décollage et l'atterrissage de l'avion, alimentée par la fatigue et le stress, une migraine liée à une sinusite (étrangement, je suis sujette à des soucis de santé ORL depuis que j'ai arrêté de faire de la radio) s'intensifie, jusqu'à la nausée. Il faudra plus de deux heures à mon mari pour trouver le Motel réservé la veille sur internet dans la banlieue de Chicago à moins de 10 miles de l'aéroport. Epuisés, désorientés, totalement à côté de nos pompes, sans plan de Villa Park où est situé le fameux motel et sans GPS, nous sommes particulièrement minables sous la pluie qui tombe en rafales.
Les intersections se succèdent, stations services, fast food. Les enfants sont d'une patience exemplaire mais leurs yeux sont cernés de noir et leurs joues grises de fatigue. Autour de nous, des arbres arrachés par la tempête qui sévit depuis plusieurs jours sur la ville, gisent en travers de la chaussée. Plus tard, Gaston nous dira "Je ne veux plus retourner dans vilain parc parce que c'est trop moche!"
Nous finirons par nous écrouler de sommeil dans une chambre bas de gamme (Genre Formule 1) que le type de l'hôtel nous refile comme on se débarrasse d'un vieux meuble et qui donne sur une route passante.
Souhaitons que la suite du voyage soit plus joyeuse.
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