11.7.11

Texas, Shamrock - 10 juillet






Séance de repassage du linge avant départ - le fer perd son eau.
Décollage tardif de l'hôtel - 13h.

Nous roulons jusqu'à El Reno pour y visiter Fort Reno, un fort militaire situé à 4 miles à l'ouest de la ville datant de 1875. Ancienne base en plein territoire indien destiné à protéger les tribus les plus pacifistes, on visite les bâtiments au pas de charge sous un soleil de plomb.




On déjeune tardivement sur la route au Cherokee Trading Post: la salle de restaurant est envahie par les mouches. A la boutique qui foisonne de souvenirs route 66 et d'artisanat indien (bijoux, mocassins, poteries...), on achète un CD de musique indienne avec nappes planantes au synthétiseur et semples de cri de faucon. Ca va nous changer de la compile country et du CD de Gaston et ses chansons spéciales protection de la nature.



Nous passons Geary, Clinton (ville fantôme) , Elke City... La route est souvent envahie en partie par des herbes et n'est utilisée que comme voie de service pour l'Interstate.
Nous passons au Texas et arrivons à Shamrock par la 66 dont le revêtement rose à l'ancienne fait "tacatac" sous les roues au grès des jonctions des portions de goudron coulé. J'ai une pensée pour le compositeur Gabriel Yared dont un album (qui n'est pas une musique de film) s'intitule Shamrock.
La ville nous reçoit comme si nous étions attendus, allumant fièrement ses enseignes lumineuses. Elles ne sont pas sans rappeler quelques dessins dans "Cars" (je fais souvent référence à ce dessin-animé car il rend hommage à la route, et Gaston en est fan, comme la plupart des petits garçons de son âge).




Nous trouvons sans problème un hôtel très correct - heureusement, Gaston commençait à se lasser de la route. Tandis que je remplis la petite feuille pour la confirmation de la chambre au comptoir, Annette photographie son petit-frère avachi dans un fauteuil du hall d'accueil.




Nous dinons sans trop tarder dans un restaurant recommandé par l'hôtel, établissement spécial pour touriste faisant la route - et familial. Sur le parking, l'enseigne lumineuse nous appelle. Nous laissons derrière nous une immense pancarte sur laquelle le propriétaire - vieux cow-boy géant aux dents blanches - nous assure qu'on mange chez lui la meilleure viande du Texas.

Les portions sont généreuses, l'accueil aimable ( bien que l'on soit encore les derniers clients et qu'ils fermeront après nous, plongeant le parking dans le noir avant-même qu'on ait regagné la voiture) et les enfants servis avec beaucoup de gentillesse.




Nous aurons droit à la photo souvenir Big Vern's Steakhouse avec le patron et son chapeau (celui de Gaston a fait fureur).
Dans la chambre où les dormeurs ronflent en canon, je travaille sur le blog, avec le sentiment de ne pas assez me consacrer à mon roman. Pourtant, je ne fais que cela: emmagasiner des impressions, des images, des souvenirs...

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