Nous avons quitté le restaurant de nos amis La Fleur, www.restaurantlafleur.net, Mayville, à regrets, mais il faut bien la prendre, cette route ! Et je piaffe d'impatience à présent.
Avant le départ, Annette fait quelques photos de la maison: les jolies chambres où nous nous sommes reposés, (nous dormions à l'étage, au-dessus du restaurant), et l'établissement avec son mobilier rétro et son joli salon, sa terrasse.
Tequila, le petit chien de Jonathan et Saskia est triste de nous voir partir... Son truc dans la vie, c'est un peu les câlins et jouer avec les enfants. Adorable! Annette partirait bien avec...
Voyage retour de cinq heures trente depuis Cleveland où nous avons fait une halte la nuit dans un Best Western - où une fois encore l’eau de la piscine était trop froide pour se baigner mais nous aimons le confort rassurant des chambres.
Sur la route, soudain, Pierre s’aperçoit qu’il n’a plus sa carte de crédit. Oubliée dans le distributeur de billets d’une banque, à Westfield, à plus d’une journée de route !
Il a travaillé comme un dingue avant notre départ. La fatigue du voyage (il conduit, c'est super fatiguant, non? Moi, je contrôle la route sur la carte et lui dit quand il prend la mauvaise rocade ou que ses yeux se ferment insensiblement), le fait d'avoir arrêté brusquement de fumer en prévision du voyage, son traitement Champix, y a de quoi vous décalquer un époux. Il mettra 48 heures à s’en remettre. Jusqu’à ce qu’il reçoive une carte de remplacement adressée par notre banque à la réception de l’hôtel Best Western à Chicago.
L'auteur (ô la vilaine que je suis!) voit là un acte manqué: je ne peux m’empêcher de trouver cela terriblement intéressant pour mon roman. Le profil du mari "totalement à côté de la plaque" qui perd ses moyens hors du territoire français, qui patauge avec l'anglais comme un élève de sixième, et se trouve donc dans une grande confusion, en demande d’aide permanente, me plait bien: voilà de la belle matière pour le mari de Lola. C’est juste un peu emmerdant à vivre dans la vraie vie pour lui (qui sent bien que je le regarde de travers) et pour moi (je dois faire gaffe à tout) à cet instant du voyage. D'autant que ça ne fait que commencer. Arrivés à Las Vegas, j'en serais presque à demander le divorce!
L'auteur (ô la vilaine que je suis!) voit là un acte manqué: je ne peux m’empêcher de trouver cela terriblement intéressant pour mon roman. Le profil du mari "totalement à côté de la plaque" qui perd ses moyens hors du territoire français, qui patauge avec l'anglais comme un élève de sixième, et se trouve donc dans une grande confusion, en demande d’aide permanente, me plait bien: voilà de la belle matière pour le mari de Lola. C’est juste un peu emmerdant à vivre dans la vraie vie pour lui (qui sent bien que je le regarde de travers) et pour moi (je dois faire gaffe à tout) à cet instant du voyage. D'autant que ça ne fait que commencer. Arrivés à Las Vegas, j'en serais presque à demander le divorce!
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