26.7.11

Chautauqua Institution - 26 juin (dimanche)



Jour de repos pour nos amis ; nous nous promenons avec eux dans les environs, entamant notre périple par un breakfast monstrueux à Bemus Point : pancakes larges comme des 33 T, un cinamon roll pour ogre affamé, et du vrai sirop d’érable sur la table ! I love USA. Ma ligne va en prendre un sérieux coup, je le crains.




Promenade sur le port, puis visite de Chautauqua institution, une sortie de village dont l’accès est contrôlé et qui donne sur le lac. Un lieu hors du temps et du monde où les arts et particulièrement la musique sont célébrés à chaque saison estivale. Il y a même un cinéma où sont projetés des films français: Potiche est à l'affiche!


Ici, la vie est douce, communautaire, les maisons magnifiques, dépourvues de barrières, les porches gâtés d’objets chinés en harmonie avec un jardin fleuri et parfumé. 



Leurs propriétaires sont essentiellement des personnes plutôt fortunées et âgées. On ne ferme jamais sa porte à clé à Chautauqua, personne n’aurait l’idée de venir voler quoi que ce soit. Sauf peut-être les écureuils qui pullulent sur les arbres.




Et l’on se surprend à vouloir s’y installer un jour, même si par certains aspects (trop propret, trop bien ordonné, trop sage, trop fermé) le lieu évoque le feuilleton Le prisonnier.




Cette visite me donne des idées littéraires. Je me vois bien revenir ici en hiver, lorsque la température s’accorde avec la neige et que le village se vide de ses habitants, pour y écrire un thriller… Cela commencerait par des déplacements d’objets, des vols, puis des disparitions d'habitants. Peut-être y aurait-il quelque chose autour d'un fantôme habitant le vieil hôtel fermé chaque hiver et dont la terrasse est construite en pente pour éviter que la neige ne s'y accumule? J'envisage déjà une suite au roman que je n'ai pas encore écrit : plonger dans ce climat et ce décor le personnage principal de Black coffee Desmond G. Blur serait particulièrement jouissif!




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